Historique Historique Thriller Kéréon un phare de deux cents ans, un guillotiné de dix-neuf ans Le meurtre de la comtesse de Ploesquellec Le sacrifice de Jeanne
Kéréon un phare de deux cents ans, un guillotiné de dix-neuf ans TOP
2016, voit la deux centième année de la construction d'un des phares les plus prestigieux de Bretagne.
Keréon, sur la roche dite Men-Tensel, ou roche-hargneuse, près de l'île Bannec, au sud-est d'Ouessant.
Les lieux étaient tellement marqués par des siècles de catastrophes maritimes qu'ils s'inscrivaient naturellement dans le programme général d'éclairage des côtes de France.
La réalisation fut beaucoup plus ambitieuse que prévue.
Avec notamment un magnifique intérieur lambrissé de bois précieux et de mosaïque, en raison d'un énorme don consenti en 1910 par Amicie Le Baudy, de la grande famille de sucriers.
Elle voulu ainsi perpétuer le souvenir d'un parent, Charles-Marie Le Dall de Kéréon, jeune et innocente victime de la Terreur à Brest, en obtenant par ses dons que le nouveau phare soit baptisé de son nom.
Ce livre révèle tous les détails de cette terrible affaire.
Le meurtre de la comtesse de Ploesquellec TOP
En 1876, sous la IIIe République, peu après la Commune, dans un moment où le pouvoir veut avant tout le calme social, au sud de Morlaix, dans les monts d’Arrée, un meurtre est commis dans des circonstances abominables.
La propriétaire du château du Bois du Rellec en Plounéour-Ménez, une personne âgée, est massacrée, par un jardinier à son service, dit-on comme dans une affaire récente bien connue.
Cet assassinat ne fut jamais vraiment expliqué, malgré ce coupable idéal qui disparut lui-même mystérieusement, créant une affaire dans l’affaire.
Yves Lesrouz, jeune journaliste du Morlaisien, journal local dirigé par le célèbre écrivain breton François-Marie Luzel, couvrit l’évènement.
À la fin de sa vie, à la veille de la guerre de 1914, suite au récit erroné de ce crime dans un ouvrage local, il décida de reprendre les investigations.
Il se procura divers renseignements et compila les documents d’époque dans un dossier ensuite oublié.
Retrouvé en 1987, ce dossier incita l’auteur de ce livre à débuter une enquête archivistique et de terrain, qui malgré la réunion d’une impressionnante masse documentaire soulève autant de questions qu’elle en résout.
Cette affaire aussi complexe que l’affaire Seznec, qui s’est déroulée, en partie, à quelques kilomètres de là, mais d’une visibilité plus sanglante et certainement plus sociale, provoquera tout autant de discussions passionnées.
En 1940, Nantes est sous la botte des Allemands, la vie y est très difficile.
A la suite d’une rencontre dans un café près du château des ducs de Bretagne, Jacques, journaliste au Colvert nantais, jeune marié à Jeanne, réfugiée étrangère, tombe amoureux, d’une autre femme qui porte le même prénom.
Son épouse légitime, se trouve en grand danger.
La chose extraordinaire c’est que la deuxième Jeanne est tout le portrait physique de son épouse et son contraire dans tous les autres domaines.
C’est ce qui attire Jacques et l’horrifie en même temps, mais il est incapable de choisir entre ces deux femmes.
Dans ce roman, qui s’inspire de faits réels, les sentiments s’exacerbent avec passion dans les terribles circonstances de l’occupation nazie.
Un des membres de cet éternel triangle doit emprunter un chemin tragique, un chemin de sacrifice.
