Gilbert SINOUÉ

Historique Historique Historique          
Averroès ou le secrétaire du diable Avicenne ou La route d'Ispahan La dame à la lampe, Florence Nightingale          

 

Averroès ou le secrétaire du diable           TOP

Né en 1126 à Cordoue, il a connu la gloire puis la disgrâce, le respect des puissants puis l’exil et la clandestinité. 

Il a contribué à la légende de l’Andalousie musulmane, mais il a payé au prix fort les audaces de sa pensée.

Ses idées seront tout aussi violemment condamnées par l’Église que par les théologiens musulmans qui lui reprocheront, hérésie suprême, d’oser aborder la foi avec la raison, de refuser l’aveuglement dogmatique et l’usage des textes sacrés pour le seul bénéfice de quelques-uns. 

Traité en paria, menacé, c’est haï de tous qu’il mourra à Marrakech, à soixante-douze ans. 

Mais des siècles plus tard son œuvre demeure plus vivante que jamais.

Il s’appelait Averroès.

 

Avicenne ou La route d'Ispahan           TOP

"Moi, Abou Obeïd el-Jozjani, je te livre ces mots. 

Ils m'ont été confiés par celui qui fut mon maître, mon ami, mon regard, vingt-cinq années durant : Avicenne, prince des médecins, dont la sagesse et le savoir ont ébloui tous les hommes. 

De Samarkand à Chiraz, des portes de la Ville-Ronde à celles des soixante-douze nations, résonne encore la grandeur de son nom..."

Ainsi commence le récit consacré à l'une des plus hautes figures de la pensée universelle.

Né en 980 à Boukhara, Avicenne, ou Ibn Sina, est à dix-huit ans le médecin le plus renommé de son temps. 

Pris dans les remous et les guerres qui agitent les confins de la Turquie et de la Perse du XIe siècle, il est tour à tour nomade, exilé, vizir. 

Sa dernière étape le conduit à Ispahan, cité sublime, où il meurt à cinquante-sept ans après avoir bu, jusqu'à l'ivresse, à la coupe du savoir et de l'amour.

 

La dame à la lampe, Florence Nightingale           TOP

Florence Nightingale : on l’appelait « la dame à la lampe » parce qu’on la voyait parcourir la nuit les hôpitaux militaires, en s’éclairant d’une lampe à pétrole. 

Elle a créé le métier moderne d’infirmière.

Alors qu’au XIXe siècle ce travail est réservé aux laissées-pour-compte, anciennes prostituées et alcooliques, Miss Nightingale bouscule les convenances.

À seize ans, sa décision est déjà irrévocable, elle sera infirmière, au grand désespoir de sa famille qui cherchera en vain à l’en dissuader.

En octobre 1854, Florence accompagne une escouade d’infirmières volontaires sur les champs de bataille de la guerre de Crimée. 

Forte d’un caractère hors norme, elle réforme et assainit les hôpitaux militaires, anticipant les futures méthodes d’asepsie. 

Elle fonde en 1860 à Londres la première véritable école d’infirmières, la Nightingale Training School for Nurses, et, avec l’invention du télégraphe, ses exploits se répandent à travers le monde.

En 1861, lors de la guerre de Sécession aux États-Unis, le gouvernement de l’Union fait appel à elle pour obtenir ses conseils en matière d’organisation des hôpitaux de campagne. 

Au même titre que Pasteur, elle joue un rôle déterminant dans la lutte contre les maladies infectieuses. 

Elle meurt en 1910, brisée par les maladies contractées dans les hôpitaux et sur les champs de bataille.

Construisant cette biographie comme un roman digne de Sherlock Holmes, l'auteur retrace le destin de cette femme d’exception à travers les yeux d’un personnage, Jonathan Brink, qui mène l’enquête après l’enterrement de la dame à la lampe.